Vous n’avez pas encore eu l’information ?
Sachez que deux ouvrages sont parus en octobre et décembre 2020 !

Le premier a été signé par Marie-Paule Maugis et le deuxième par Catherine Tcheng Blairon.

Le premier s’intitule :
« L’engagement de l’adulte apprenant en formation obligatoire : un paradoxe de l’apprenance ? »
Il est paru en octobre 2020 dans la collection Savoir et formation chez l’Harmattan.

En voici le résumé :

De la loi de 1971 élevant la formation au rang d’obligation nationale à celle de 2018 pour la liberté
de choisir son avenir professionnel consacrant un sujet autonome dans ses choix de formation,
le chemin parcouru semble immense. Le monde du travail, pour le moins incertain, et les entreprises fréquemment enserrées dans des choix financiers inextricables sont le théâtre de ce supposé renversement entre obligation et autonomie. Quant aux individus, plus ou moins soudainement déclarés autonomes, ils se retrouvent ballotés entre le souci de maintenir leur employabilité, l’aspiration
à défendre ou conquérir leur part de liberté de choix et la soumission, bon gré mal gré, à des injonctions qui finalement perdurent, tout particulièrement celle de se former.

L’auteure se propose d’éclairer les mécanismes à l’œuvre chez l’apprenant adulte précisément confronté à cette injonction, remettant par là même sur le métier l’allant de soi selon lequel obligation rimerait immanquablement avec démotivation. Dans une approche psychopédagogique et dans le cadre théorique de la psychologie sociocognitive, deux études sont combinées. Une première étude, qualitative, par entretiens et observations auprès de salariés volontaires (n = 91), documente l’engagement du sujet et le rôle joué par les dispositions à apprendre. La valeur perçue de la formation et la légitimité perçue de l’obligation apparaissent comme des pivots dans l’orientation du processus d’engagement. Une seconde étude, quantitative, par questionnaire auprès d’un échantillon aléatoire
(n = 581), conforte la place essentielle de la valeur perçue de la formation et met en exergue comment le sujet mobilise les dispositions à apprendre. L’auteure, outre qu’elle met les résultats en perspective au plan théorique, invitant notamment le lecteur à poser un regard renouvelé sur la théorie
de l’autodétermination, s’emploie à resituer lesdits résultats dans le champ des pratiques de formation.

Cet ouvrage s’adresse aux chercheurs et aux étudiants en sciences de l’éducation et de la formation (licence, master, doctorat) ainsi qu’aux professionnels (responsables de formation, consultants, formateurs).

Vous pouvez voir cet ouvrage sur le site de l’éditeur ICI.


Le deuxième s’intitule :
« Mooc : engagement et apprentissage: L’ingénierie pédagogique au service de l’apprenance »
Il est paru en décembre 2020 dans la collection Prix scientifique chez l’Harmattan.
Préface de Philippe Carré – Postface de Denis Cristol.

Cette publication fait suite à l’obtention du prix de mémoire de master
accordé par le jury du prix scientifique L’Harmattan !

En voici le résumé :

Quelle est la motivation initiale des participants d’un MOOC ? Que souhaitent-ils faire in fine ?
Surtout comment soutenir leur engagement tout au long du dispositif ?

C’est ce que cet ouvrage tente d’élucider depuis le point de vue de l’ingénierie pédagogique,
à la lumière des théories de la motivation en formation d’adultes, des pistes ouvertes
par le connectivisme et d’une enquête portant sur les deux premières saisons d’un MOOC
« Innovation Publique Territoriale » du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT),
un dispositif de formation à distance co-conçu avec ses participants.

En 2020, le confinement a précipité l’ouverture d’une saison 4 de ce « laboratoire » rendue exceptionnelle par les circonstances et la richesse des interactions. Cet ouvrage contient un premier retour sur cette expérience d’une actualité brûlante, où l’ingénierie pédagogique a été plus que jamais au service de l’apprenance.

Une recherche qui ouvre des pistes fructueuses d’action pour agir sur les différents facteurs constitutifs de l’engagement. Une étude claire qui interroge les interfaces entre le dispositif et ses parties prenantes.

Vous pouvez voir cet ouvrage sur le site de l’éditeur ICI.